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bienvenue sur mon blog 120314 shoa des enfants 14 mars 2012 shoa des enfants sous son regard apeuré une angoisse indicible. en mains un écriteau, comme pour un criminel ! accusée de quoi cette douce enfant ? sa signature est des plus émouvantes, encore juvénile, pour un monde d’horreur. destin terrible d’une vie, si belle de promesses et .-enfance assassinée-..inaccomplie. posté dans non classé | aucun commentaire » 110514 « god save the queen » 14 mai 2011 110514 « god save the queen » belle cérémonie l’empire britannique tout entier présent.cérémonial, carosses, gardes, églises, clergés, têtes couronnées, familles royales, princes de ce monde et surtout princesses, dans un frivole concours de bibi un grand chapeau est un symbole de pouvoir. de la tiare des papes au bicorne de napoléon, en passant par le feutre de mitterand, que porta lui même son héritier auto proclamé un certain fafa, le jour des funérailles du sus dit (sans oublier l’écharpe rouge !) le costume, c’est le pouvoir des castes. les anglais emperruqués le savent. ca, c’est pour les hommes mais ces ladies, leurs bibi, c’est une autre compétition, entre elles, à quelle d’elles sera la plus audacieuse, la plus étonnante. et pour elles, c’est aussi un symbole de pouvoir. de pouvoir de séduction, de séduction sur les hommes. et ainsi la boucle est bouclée, parade des puissants pour se mythifier et mystifier le peuple des sujets subjugués un souffle d’histoire moyennageuse est passé sur le décorum impeccable et glacé de la cérémonie. mais, ouf , une fois le « yes » prononcé par le jeune couple, changement d’ambiance, changement de siècle fini marie stuart, les tudor, charles heu , fini parliament, habeas corpus, magnus charta, chevaliers de la table ronde, archevéché de canterbury, fini cronwell, fini whigs et tories, fini palmerston et disraeli, la jeunesse triomphante des nouveaux mariés s’enfuit de ces vieilles lunes et file à l’anglaise non pas, comme antan le beau chevalier enlevait sa belle sur un fougueux destrier blanc. m ais, et c’est là le scoop, l’aspect vraiment saugrenu, qui m’interpelle : en contrepoint d’une cérémononie surannée, avec l’aston martin débouchant d’un portique médiéval , l’irruption de la magnifique modernité d’un départ au volant d’un bolide à la james bond!!!!! god save the queen ps. aux dernières nouvelles le jeune couple a gagné les iles, où il s’emploie ardemment à assurer la perpétuation de l’illustre dynastie posté dans non classé | aucun commentaire » eloge de la sardine (à l’huile) 14 mai 2011 eloge de la sardine (à l’huile) mercredi 18 août 2010 oui, je veux chanter les mérites de ce mets, simple, méconnu, et pourtant si délicat. loin des « nobles » espèces qui hantent les fonds marins, tels turbots et soles, aux chairs réputées extra fines, la sardine est un poisson modeste. au contraire des précédentes, vouées aux tables riches, où elles sont dégustées, servies en grande cérèmonie, nappes blanches, vaisselles d’argent, aiguières ciselées, maitres d’hôtel empressés et solennels, au contraire, donc, dame sardine, gentiment, sagement, élégamment disposée dans ses boîtes de simple métal, se livre à nos appétits plébéiens, avec un simpe ouvre-boîte, et cela, en tous lieux, sur le pouce, tels les haltes du marcheur randonneur, ou aussi bien le vagabond sous les piles d’un pont. elle se tient, gentiment, modestement serrée avec quelques compagnes. pour nous faciliter la tâche, elle s’est laissée dépouiller de sa mignonne tête et ses intestins délicats elle ne souffre pas de son manque de place, car c’est dans le secret de cet étouffoir, que sa chair a mûri, qu’elle s’est fait fondante, qu’elle s’est chargée, dans ses enchanteresses huiles d’olive - autre bienfait offert par la nature- qu’elle s’est chargée donc, d’enchanterresses saveurs, que seuls les véritables gourmets reconnaissent et dégustent pieusement . oui, dame sardine, pur produit de la mer , de la mer nourricière, de la mer immense toujours recommencée, faite de sel, d’écume et de minéraux savamment puisés dans la marée liquide, oui, dame sardine mérite nôtre respect, nôtre dévotion et nôtre gourmandise….. posté dans non classé | aucun commentaire » « ni ajo dulce, ni todesco bueno » 14 mai 2011 samedi 14 mai 2011 « ni ajo dulce, ni todesco bueno » quelle étonnante prémonition que cet adage d’époque ladino espagnole. dont les descendants , expulsés de leurs foyers ancestraux, par un premier abject et cruel fanatisme, furent décimés par un nouvel abject et non moins cruel f anatisme , dans leurs nouveaux foyers de salonique et ailleurs. qu’est devenue virginie rossano infiniment douce madre querida, infiniment innocente, -oui m.b- qu’un commando de sbires ont « arrétée »chez elle sous les yeux épouvantés de son fils rentrant de l’école…… posté dans non classé | aucun commentaire » philémon et baucis 4 février 2011 vendredi 4 février 2011 les chèvres sont sur la colline et baucis à la cuisine. je vis paisible et coi au milieu des arbres et prés de mes pantoufles. je suis l’homme fidèle. tant d’hommes insatisfaits courent dans les prairie, recherchant sans arrêt un nouvel horizon. ils ne savent pas le secret d’un toujours même jardin, de la fleur patiemment arrosée, de son éclat toujours neuf, chaque nouveau matin. je suis l’homme racine. le sol est meuble, le sol est glissant, la vie s’écoule, les mondes roulent, tout est chaos, les étoiles par milliards se fuient comme bolides, mais moi, dans ce tourment cosmique, moi je retiens le sol, moi, je barre le fleuve, moi j’empêche l’oubli de nous ensevelir. je reste le même, toujours identique. notre union, ma baucis, mon beau(sou)ci, est calme, calme comme la mort. baucis, mon beau(sou)ci, nos deux corps enroulés comme arbres emmélés. si étroitement, comme une même chair…. et cela sans passion, sans fièvre, sans frémissement ni regards douloureux, liés organiquement , comme l’écorce à la branche, l’écaille au poisson, la pelure au fruit. nous nous enveloppons et sommes, chacun, à la fois, l’un et l’autre . symbole unique symbiose sacrée hommes inconstants -tourmentes de desirs- inspirez vous de philemon qui toujours n’aima que la seule que la belle que l’immortelle baucis posté dans non classé | aucun commentaire » 21 juillet 2010 eloge du lundi « vélléitaires de tous les pays, lundissons nous « mercredi 21 juillet 2010 lundi est un jour remarquable. c’est le début de la semaine. c’est comme une aube naissante. le moment des commencements…. mon tempo, c’est, lundi, devant un espace qui s’ouvre, devant un temps nouveau accordé, devant un champ ouvert de tous les possibles, mon tempo c’est des ardeurs nouvelles, le moment des projets, des désirs d’ad venir, des désirs de…construire, une envie d’entreprendre . hélas, par le temps qui suit, ce souffle s’éteint. les impedimenta s’accumulent. tel gulliver, étendu et ficelé, les diversions annexes, mais pour autant urgentes, me ligotent dans la banalité du quotidien. et alors, reprenant, par bouffées, mes résolutions, je déclare : » lundi, lundi prochain, je commence » lundi, lundi, objet de mes assentiments, lundi, jour fatidique , comme un soleil levant, lundi lundi où sombrent tous mouvements……………. posté dans non classé | aucun commentaire » 100408 qui dira ronsard ? 8 avril 2010 jeudi 8 aril 2010 qui dira ronsard ? à monsieur le secretaire perpétuel maurice druon, élégant gentleman (!) défenseur de la langue française. slam, hot dog, sex appeal, sex shop, show room, back room, come back, fuck, shit, w ater cl…, , look, blue jean, fast food, aftershave, hot line, jack, car jacking, home fleet , pearcing etc etc adieu rimbaud, bonjour rambo! du balai, du bellay ! désarmé, mallarmé ! aux champs, prévert et hugo tango …charlie niqués par le nikkey…. demain qui dira ronsard ? qui dira d’aubigné,villon, valéry qui dira la douceur angevine qui ouvrira et fermera les pages de mon livre qui dira aragon qui chantera elsa sous les fourches caudines, qui me dira claudine? attilla as tu du coeur ? la mer des hommes